jeudi 23 juin 2011

Beaucoup de Bruit pour Rien


de William Shakespeare
mise en scène
Clément Poirée

Théâtre de la Tempête - Cartoucherie
salle 1
11 novembre - 11 décembre 2011

avec

Bruno Blairet
Eddie Chignara
Matthieu Marie
Laurent Ménoret
Alix Poisson

Bruno Sermonne
Julien Villa


(distribution en cours)

scénographie Erwan Creff
lumières Maelle Payonne
costumes Hanna Sjödin
musique Stéphanie Gibert
maquillage Faustine-Léa Violleau

production Les productions Somnambules

Deux intrigues en miroir, mettant en scène deux couples, constituent la trame de cette comédie étincelante. Héro et le comte Claudio s’apprêtent à célébrer leur mariage mais de calomnieuses insinuations conduisent Claudio à interrompre la cérémonie. La jeune fille s’évanouit et la famille la fait passer pour morte… Dans le même temps on entreprend de faire éclore l’amour entre un gentilhomme, Benedict, et la nièce du gouverneur, Béatrice, tous deux farouchement opposés au mariage. D’où vient que de cette comédie émane un étrange sentiment de mélancolie ? Beaucoup de bruit pour rien est une pièce sur les faux-semblants. Qu’y a-t-il sous les masques et les artifices ?

dimanche 31 octobre 2010


Adagio [Mitterrand, le secret et la mort]

un spectacle d'Olivier Py
Théâtre de l'Odéon
16 mars > 10 avril 2011


J’ai résolu la question philosophique.

François Mitterrand

En 1995, au fond d’une bibliothèque onirique, un homme au soir de sa vie suscite une dernière fois la fascination de ceux qui l’ont accompagné pendant tant d’années. Cet homme – François Mitterrand, dans le portrait qu’en dresse Olivier Py – a voulu le pouvoir, et pour l’atteindre, a consenti à recourir à certains moyens : ne pas s’habiller trop élégamment, atténuer la pointe de ses canines, placer des silhouettes d’église à l’horizon campagnard de ses affiches électorales. Et cela a marché. Ce pouvoir que la magie du verbe, la noblesse des idées, la constance de la bataille politique n’avaient pas suffi à conquérir, les conseils d’une agence publicitaire lui en ouvrirent enfin la voie…
En 1995, il y a quinze ans à peine, François Mitterrand savait qu’il n’avait plus que quelques mois à vivre. Mais cette mort, nous-mêmes le savons aujourd’hui, il en éprouvait l’ombre depuis 1981 ; il l’avait sentie se poser sur lui en même temps ou à peu près qu’il assumait la présidence. Elle fut pour lui comme une interlocutrice familière, le poussant, dès qu’elle fut de ses intimes, à «sculpter sa propre statue». Elle fut aussi l’un de ses secrets – l’objet d’un long silence et d’une interrogation qui ne cessa de le hanter. Au cours de ses derniers mois, alors que Jacques Chirac entre à l’Élysée, Mitterrand quittant le pouvoir entre pas à pas dans la mort, attentif à réussir sa fin. L’agonie, dans son acception grecque, est d’abord un combat ; il le mène de façon à subjuguer encore et toujours, confiant par exemple à Jack Lang «Je sais – j’ai résolu la question philosophique», et attentif à rester conscient jusqu’au bout…
En 1995, l’année des 24 heures de La Servante, Olivier Py avait trente ans. Ce fut aussi l’année où il entama une grève de la faim pour dénoncer la passivité française devant l’horreur de la guerre en Serbie. Cela faisait déjà quelque temps qu’il épiait le masque que Mitterrand s’était composé, étudiant sur ses traits les marques du temps, du pouvoir, de la vie publique. Py n’avait pas encore écrit Faust nocturne ou Les Enfants de Saturne, où figurent déjà des personnages face à leur fin. Mais depuis 1995, on sait à quel point la mort – ou plutôt la Mort – est à l’oeuvre dans l’imaginaire théâtral d’Olivier Py. N’est-ce pas à la Mort même qu’il fait dire, dans ses Illusions comiques : «Le théâtre est une mort où l’on est deux ?»
Pour cette méditation autour du dernier Mitterrand, où l’on reconnaîtra quelques détails très librement empruntés à ses biographies, Py rêve d’une demi douzaine d’acteurs jouant une trentaine de rôles et visitant en procession, comme en une mystérieuse tentation de Saint Antoine, celui qui mérita d’être surnommé le Sphinx.

www.theatre-odeon.fr

dimanche 3 octobre 2010

Rencontre-lecture avec Claro - Bruno Blairet

Le jeudi 7 octobre à 19h30

La librairie du MK2 Quai de Loire et les éditions Actes Sud vous invitent à une rencontre-lecture avec Claro à l’occasion de la parution de son dernier roman CosmoZ.

Avec la participation du comédien Bruno Blairet pour les lectures.

La rencontre sera suivie de la projection à 21h du Magicien d’Oz de Victor Fleming.
(Billets en vente avant la séance)

Librairie du MK2 Quai de Loire
11 quai de Loire
75019 Paris
Histoire du Soldat
d'Igor Stravinsky et C. F. Ramuz

Reporté au printemps !!!

avec l'Ensemble intercontemporain dirigé par Pierre Boulez
Olivier Py, le récitant
Michel Fau, le Diable
Bruno Blairet, le Soldat

Pierre Boulez rend hommage à Jean-Louis Barrault


Sur incises de Pierre Boulez, pour 3 pianos, 3 harpes et 3 percussions/claviers.
Histoire du Soldat d'Igor Stravinsky, pour 7 instruments, 2 acteurs et 1 récitant.
Avec l'Ensemble intercontemporain et Michel Fau, Olivier Py (en cours).

C'est sur les conseils d'Arthur Honegger que Jean-Louis Barrault engage le jeune Pierre Boulez en 1946 comme directeur musical de sa compagnie de théâtre. Pendant dix ans d’une collaboration aussi unique qu’originale, il dirigera les musiques les plus diverses tout en apprenant la pratique de la direction d'orchestre. C'est aussi grâce aux tournées internationales de la Compagnie Renaud-Barrault qu'il peut nouer des liens avec d'autres artistes et découvrir dans le monde des modèles efficaces d'organisations de concerts. Ces expériences donnent naissance, en 1954, aux célèbres Concerts du Domaine Musical au sein même du théâtre de Jean-Louis Barrault. Ces concerts révéleront le travail d'une nouvelle génération de musiciens, notamment au Théâtre de l'Odéon qui ce soir rend hommage à cette aventure hors du commun.
> Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 40€, ouverture de la location le mardi 19 octobre, et le mardi 12 octobre pour les abonnés)
www.theatre-odeon.fr/

mercredi 4 février 2009


8 mai - 7 juin 2009
Dans la jungle des villes
de Bertolt Brecht

Théâtre de la Tempête



mise en scène Clément Poirée


avec
Bruno Blairet
Laure Calamy
Geoffrey Carey
Philippe Morier-Genoud
David Stanley...

décor Erwan Creff
musique Stéphanie Gibert

« Vous vous trouvez à Chicago en 1912. Vous observez l’inexplicable corps à corps de deux hommes et vous assistez au naufrage d’une famille, venue de la région des savanes dans la jungle de la grande ville. » Une bibliothèque de prêt : un homme d’affaires douteux, Shlink, se propose d’acheter à l’employé Garga le point de vue anodin qu’il porte sur un livre insignifiant. Garga refuse, les enchères montent, le combat s’engage… Écrite en 1923, avant l’élaboration de son théâtre épique, la pièce permet de découvrir un jeune Brecht surprenant qui évoque Rimbaud par son esprit de vagabondage furieux et anarchique : « J’essayais des combinaisons de mots comme on mélange des boissons fortes ». L’œuvre s’organise en une succession de rounds, et les opposants sacrifient tout : famille, travail, fortune, pouvoir. Et si le combat s’avère n’être qu’une lutte avec l’ombre, tous deux y verront leur désir mis à nu ; mort pour l’un, découverte amère et ironique de la liberté pour l’autre. « De ces villes restera celui qui les traversait : le vent. »



3 avril 09 Les Sept dernières Paroles de Notre Rédempteur sur la Croix /
Joseph Haydn

Hob III:50 à 56 pour Quatuor à cordes.A l’église st Germain (Place charles de Gaulle,78100 ST GERMAIN EN LAYE, RER: ST GERMAIN EN LAYE)


Avec Bruno Blairet et le Quatuor Rembrandt :

Né de la rencontre de quatre instrumentistes parisiens, tous issus de l’école russe des cordes et partageant une même approche de la musique c’est-à-dire la mise en valeur de la profondeur des couleurs et du timbre, précision et libre expression de l’émotion. C’est pourquoi ils ont choisi de donner à leur formation le nom du grand peintre hollandais. Les membres du quatuor poursuivent tous individuellement des carrières internationales et se retrouvent régulièrement pour partager et faire vivre Bach ou encore Mozart.

« Chacune des sonates, chacun des textes plutôt, est rendu par une musique uniquement instrumentale, de telle sorte que même dans l'âme de ceux qui savent très peu de choses, elles suscitent l'impression la plus profonde. » (Haydn, lettre à l'éditeur W. Forster, 8 avril 1787)

16 janvier 2009
« Cantique des Cantiques »

L’Association Art, Culture et Foi de la paroisse St Germain propose une représentation du :
« Cantique des Cantiques »
Vendredi 16 janvier à 20h45 à l’église st Germain (Place charles de Gaulle,78100 ST GERMAIN EN LAYE)
Ce livre de l’Ancien Testament est ici traduit et adapté par le Père Jean-Marc BOT, curé de la paroisse St Germain.
Les récitants sont Mélanie MENU et Bruno BLAIRET.
Le quatuor REMBRANDT interprétera des œuvres de Schubert, Mozart, Haydn et Borodine.
Rouge Carmen à Nimes

Une dernière fois, Don José et Carmen se racontent leur histoire, une dernière fois, ils la rejouent : on interroge la rencontre, les fâcheries, les retrouvailles, les blessures, on se torture. Dans l’arène du souvenir, torero et taureau n’en finissent plus de se jauger au fil de cette mise à mort par le discours, où les répliques fusent comme des banderilles.
Huis clos fatal, « conte à rebours », ce fait divers universel autant qu’intime, Juliette Deschamps l’imagine comme une ultime confrontation, tressée de flamenco et de chansons gitanes.

En contrepoint musical, musiciens et chanteurs sévillans seront, face aux deux acteurs, le coryphée de ce drame. Un jeu dangereux réglé comme un braquage, une danse macabre où l’on se tient en joue : d’un claquement de talon, d’une rafale de guitare, on désapprouve, on condamne, on achève. Mais plus terrifiant que l’énigme sont les pulsions qu’elle invoque, gouvernant en secret la mécanique des sentiments. Plus morbide que le meurtre, il y a le mobile : l’amour, qu’il soit bêtise ou cruauté, abandon de soi-même face à cet autre qui nous dévore. En sept instantanés, précis et inexorables comme un galop photographique de Muybridge, ce règlement de comptes arbore la précision d’une autopsie, d’une balistique de la rupture. Minutes du procès, secondes où tout bascule, vous êtes témoins.





Avec : Chloé Réjon et Bruno Blairet


Mise en scène et adaptation : Juliette Deschamps
Décor : Miquel Barceló, assisté de Claudine Bertomeu
Lumières : Dominique Bruguière, assistée d’Alain Paradis
Costumes : Macha Makeïeff
Direction musicale : Antonio Moya

"Dans l’arène figurée sur scène par le peintre Miquel Barceló, un cercle incliné recouvert de sable, Don José (l’intense Bruno Blairet) refait à rebours le récit de sa déchéance. Carmen apparaît et disparaît, feu follet auquel Chloé Réjon insuffle un charme empoisonné. Dans une langue élégante et précise, Mérimée manie la dérision ou l’ironie, multiplie les rebondissements. Le son perçant des clairons vient pourtant rappeler que le dénouement sera tragique."
François-Xavier GOMEZ pour "Libération" lundi 21 juillet 2008
Petits reportages:



"Elle" à Creil en Janvier



Qui est donc cette “Elle” qu'un photographe attend, en échangeant avec l'huissier, maître de cérémonie, qui connait lui l'envers de l'artifice et prépare l'apparition ? Lorsqu’ “Elle” apparaît enfin nous découvrons Sa Sainteté, le Pape. Contre toute attente, c’est une personne lasse et souffrante qui fait son entrée. Entre cette réalité humaine et l'image du pape se creuse l'immense fossé de l'illusion. “Pape pour tous sauf pour lui-même”, il/elle est soumis/e à la dictature de l'image. Par cette pièce Genet affirme qu’il n’est pas de réalité hors sa représentation, que le rite c’est le théâtre, c’est-à-dire du “faux” susceptible de signifier le vrai, l’invisible. Tout est truqué, donc tout est vrai.
“Aucun blasphème, dans “Elle”, une pièce traitant, avec une acuité étonnamment actuelle, de la dictature de l’image et de l’illusion qu’elle entretient. (…) “Elle” pourrait choquer, “Elle” fait surtout beaucoup rire. D’autant que sa distribution est remarquable d’implication et d’enthousiasme.”Benoît Le Breton - Ouest France 10/11/06

Un petit extrait de "Elle" de Jean Genet que nous avons repris avec les camarades :
http://www.faiencerie-theatre.com/elle.htm