mercredi 4 février 2009


8 mai - 7 juin 2009
Dans la jungle des villes
de Bertolt Brecht

Théâtre de la Tempête



mise en scène Clément Poirée


avec
Bruno Blairet
Laure Calamy
Geoffrey Carey
Philippe Morier-Genoud
David Stanley...

décor Erwan Creff
musique Stéphanie Gibert

« Vous vous trouvez à Chicago en 1912. Vous observez l’inexplicable corps à corps de deux hommes et vous assistez au naufrage d’une famille, venue de la région des savanes dans la jungle de la grande ville. » Une bibliothèque de prêt : un homme d’affaires douteux, Shlink, se propose d’acheter à l’employé Garga le point de vue anodin qu’il porte sur un livre insignifiant. Garga refuse, les enchères montent, le combat s’engage… Écrite en 1923, avant l’élaboration de son théâtre épique, la pièce permet de découvrir un jeune Brecht surprenant qui évoque Rimbaud par son esprit de vagabondage furieux et anarchique : « J’essayais des combinaisons de mots comme on mélange des boissons fortes ». L’œuvre s’organise en une succession de rounds, et les opposants sacrifient tout : famille, travail, fortune, pouvoir. Et si le combat s’avère n’être qu’une lutte avec l’ombre, tous deux y verront leur désir mis à nu ; mort pour l’un, découverte amère et ironique de la liberté pour l’autre. « De ces villes restera celui qui les traversait : le vent. »



3 avril 09 Les Sept dernières Paroles de Notre Rédempteur sur la Croix /
Joseph Haydn

Hob III:50 à 56 pour Quatuor à cordes.A l’église st Germain (Place charles de Gaulle,78100 ST GERMAIN EN LAYE, RER: ST GERMAIN EN LAYE)


Avec Bruno Blairet et le Quatuor Rembrandt :

Né de la rencontre de quatre instrumentistes parisiens, tous issus de l’école russe des cordes et partageant une même approche de la musique c’est-à-dire la mise en valeur de la profondeur des couleurs et du timbre, précision et libre expression de l’émotion. C’est pourquoi ils ont choisi de donner à leur formation le nom du grand peintre hollandais. Les membres du quatuor poursuivent tous individuellement des carrières internationales et se retrouvent régulièrement pour partager et faire vivre Bach ou encore Mozart.

« Chacune des sonates, chacun des textes plutôt, est rendu par une musique uniquement instrumentale, de telle sorte que même dans l'âme de ceux qui savent très peu de choses, elles suscitent l'impression la plus profonde. » (Haydn, lettre à l'éditeur W. Forster, 8 avril 1787)

16 janvier 2009
« Cantique des Cantiques »

L’Association Art, Culture et Foi de la paroisse St Germain propose une représentation du :
« Cantique des Cantiques »
Vendredi 16 janvier à 20h45 à l’église st Germain (Place charles de Gaulle,78100 ST GERMAIN EN LAYE)
Ce livre de l’Ancien Testament est ici traduit et adapté par le Père Jean-Marc BOT, curé de la paroisse St Germain.
Les récitants sont Mélanie MENU et Bruno BLAIRET.
Le quatuor REMBRANDT interprétera des œuvres de Schubert, Mozart, Haydn et Borodine.
Rouge Carmen à Nimes

Une dernière fois, Don José et Carmen se racontent leur histoire, une dernière fois, ils la rejouent : on interroge la rencontre, les fâcheries, les retrouvailles, les blessures, on se torture. Dans l’arène du souvenir, torero et taureau n’en finissent plus de se jauger au fil de cette mise à mort par le discours, où les répliques fusent comme des banderilles.
Huis clos fatal, « conte à rebours », ce fait divers universel autant qu’intime, Juliette Deschamps l’imagine comme une ultime confrontation, tressée de flamenco et de chansons gitanes.

En contrepoint musical, musiciens et chanteurs sévillans seront, face aux deux acteurs, le coryphée de ce drame. Un jeu dangereux réglé comme un braquage, une danse macabre où l’on se tient en joue : d’un claquement de talon, d’une rafale de guitare, on désapprouve, on condamne, on achève. Mais plus terrifiant que l’énigme sont les pulsions qu’elle invoque, gouvernant en secret la mécanique des sentiments. Plus morbide que le meurtre, il y a le mobile : l’amour, qu’il soit bêtise ou cruauté, abandon de soi-même face à cet autre qui nous dévore. En sept instantanés, précis et inexorables comme un galop photographique de Muybridge, ce règlement de comptes arbore la précision d’une autopsie, d’une balistique de la rupture. Minutes du procès, secondes où tout bascule, vous êtes témoins.





Avec : Chloé Réjon et Bruno Blairet


Mise en scène et adaptation : Juliette Deschamps
Décor : Miquel Barceló, assisté de Claudine Bertomeu
Lumières : Dominique Bruguière, assistée d’Alain Paradis
Costumes : Macha Makeïeff
Direction musicale : Antonio Moya

"Dans l’arène figurée sur scène par le peintre Miquel Barceló, un cercle incliné recouvert de sable, Don José (l’intense Bruno Blairet) refait à rebours le récit de sa déchéance. Carmen apparaît et disparaît, feu follet auquel Chloé Réjon insuffle un charme empoisonné. Dans une langue élégante et précise, Mérimée manie la dérision ou l’ironie, multiplie les rebondissements. Le son perçant des clairons vient pourtant rappeler que le dénouement sera tragique."
François-Xavier GOMEZ pour "Libération" lundi 21 juillet 2008
Petits reportages:



"Elle" à Creil en Janvier



Qui est donc cette “Elle” qu'un photographe attend, en échangeant avec l'huissier, maître de cérémonie, qui connait lui l'envers de l'artifice et prépare l'apparition ? Lorsqu’ “Elle” apparaît enfin nous découvrons Sa Sainteté, le Pape. Contre toute attente, c’est une personne lasse et souffrante qui fait son entrée. Entre cette réalité humaine et l'image du pape se creuse l'immense fossé de l'illusion. “Pape pour tous sauf pour lui-même”, il/elle est soumis/e à la dictature de l'image. Par cette pièce Genet affirme qu’il n’est pas de réalité hors sa représentation, que le rite c’est le théâtre, c’est-à-dire du “faux” susceptible de signifier le vrai, l’invisible. Tout est truqué, donc tout est vrai.
“Aucun blasphème, dans “Elle”, une pièce traitant, avec une acuité étonnamment actuelle, de la dictature de l’image et de l’illusion qu’elle entretient. (…) “Elle” pourrait choquer, “Elle” fait surtout beaucoup rire. D’autant que sa distribution est remarquable d’implication et d’enthousiasme.”Benoît Le Breton - Ouest France 10/11/06

Un petit extrait de "Elle" de Jean Genet que nous avons repris avec les camarades :
http://www.faiencerie-theatre.com/elle.htm